CHARTE RÉNO

Charte Réno

Donner envie pour rénover performant !

Au fil des groupes de travail, des avancées profondes sont effectuées replaçant le rôle du résident, souvent oublié dans les grandes réformes énergétiques et dans les copropriétés en particulier, au cœur du dispositif pour passer de l’audit énergétique à l’acte de rénover.

Les travaux d’André Pouget décris dans son ouvrage BCD (Bâtiments Collectifs Durables) couplés aux travaux sur la copropriété de Joséphine Ledoux qui ouvrent un angle sociologique au sujet de la rénovation, donnent naissance à différents outils enrichis des idées et productions de chaque membre du GT.

Bien au-delà des GT qui se sont tenus, des temps forts de communication se sont mis en place pour porter la voix du GT Rénovation ICO dans des grands évènements et dans la presse spécialisée comme EnerJmeeting.

Les différentes interventions ont permis de montrer l’intérêt des travaux et de sensibiliser bon nombre de maitres d’ouvrage et acteurs de la filière, représentants des ministères et de la presse spécialisée sur l’enjeu du sujet et les contributions d’ICO.

 

La charte Réno

Une charte de “bonnes pratiques” pour la rénovation énergétique est née. Cette charte replace le rôle de la maitrise d’œuvre comme facilitateur de la rénovation en apportant approche sociologique et propose des outils pratiques à toutes les étapes clés de la rénovation en copropriété. La rénovation d’une copropriété en 10 actes repose sur deux idées fortes :  Donner envie pour rénover performant ! Prescrire compatible 2050 et adapté au projet !

 

Les 10 principes :

 

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1) Ecouter les acteurs et capter les besoins

En préalable, il s’agit de créer les conditions pour rencontrer le plus possible d’occupants des lieux. Pour ce faire, il importe d’organiser des rencontres conviviales et d’écouter les attentes individuelles et celles du groupe et les besoins d’améliorations du site. Ainsi, instaurer un climat de confiance permet de transformer les contraintes apparentes en réelles opportunités pour les phases suivantes.

2) Observer, déceler et proposer des actions de création de valeur

Les premières visites sur site permettent une observation transversale, au-delà des seules considérations de rénovation énergétique. Pour faciliter les travaux ultérieurs, il est très intéressant de déceler et valoriser des opportunités de création de valeur, voire d’économies d’échelle, par exemple : nouvelles surfaces (extensions, usages locaux non affectés, espaces communs, …), mutualisations de travaux (parties communes, …), ou autres (photovoltaïque, végétalisation, …)

3) Communiquer et échanger autour du projet

Par un processus de pédagogie et d’échanges le bureau d’études doit permettre à la copropriété de s’approprier le projet. Pendant la phase d’expertise, il veillera à rendre accessible le jargon technique. Le bureau d’études devra ensuite se positionner en “animateur de projet”. Pour cela, il pourra mettre en place des campagnes de communication (affiches dans les cages d’escalier, mailing, courrier, questionnaires, visite de la copropriété…) afin d’impliquer le maximum de copropriétaires et de locataires. Des réunions préliminaires hors AG sont nécessaires pour prendre le temps d’expliquer et de répondre aux questions et de laisser les copropriétaires exprimer leurs besoins.

4) Anticiper le vote positif en AG

En suivant les points ci-dessus le bureau d’études saura mis en œuvre toutes les actions favorisant un vote positif en Assemblée Générale. En résumé Il aura :

  • Identifié un besoin (travaux, amélioration du cadre de vie, augmentation de valeur patrimoniale, adaptation au quartier, augmentation du taux d’occupation, réduction des charges…).
  • Transmis une information claire concernant les solutions d’amélioration relatives au besoin identifié et mieux.
  • Identifié le niveau d’acceptabilité de la copropriété en termes d’investissement (financier et humain).
  • Constitué un groupe de copropriétaires moteurs qui construisent le projet de travaux.
  • Décrit l’impact financier à l’échelle du foyer y compris les aides.
  • Réalisé une ou des réunions préalables à l’AG pour expliquer et convaincre.
5) Embarquer la performance énergique objectif 2050

La France s’est fixé l’objectif de diminuer 50% de ces consommations énergétiques d’ici 2050. Pour cela, la réflexion autour des travaux de rénovation doit être réalisée avec un objectif ambitieux. Il ne faut pas rénover avec des demi mesures qui tueront le gisement d’économie d’énergie, car ces mauvaises rénovations nécessiteraient une nouvelle intervention d’ici 10 à 15 ans. L’important est donc de prescrire des solutions durables, performantes et bas carbone visant les cibles  “transition énergétique” et “stratégie nationale bas carbone”.

 

6) S’adapter au contexte technique et social (taille, type, contrainte)

Il est primordial de bien étudier en amont la situation de la copropriété afin de proposer un accompagnement adéquat en fonction :

  • de la taille de la copropriété : par exemple, il est possible de proposer un audit global si le nombre de logements est important (≥ 50 lots) en revanche privilégier une étude très simplifiée dans le cas de petite copro. Ne pas perdre du vu le prix global ramené au nombre de lot,
  • des contraintes de la copropriété : copropriété située en zone protégée, mitoyenneté, hauteur du bâtiment, limite de propriété,
  • du contexte social éventuellement proposer un médiateur pour faciliter la communication entre copropriétaires, syndic, bureau d’études, …
7) Organiser des “plans travaux” cohérents

Objectivement, une rénovation complète permet de réfléchir à des solutions de manière plus globale. Même si le coût au départ est important, la solution globale est à terme plus rentable qu’une rénovation par étapes, d’autant que de nombreuses aides y sont conditionnées. Cependant, il est important de considérer l’effet psychologique d’un tel projet pouvant être rejeté selon le contexte de la copropriété. La rénovation par étapes ne doit alors pas être écartée à condition de planifier sur du moyen à long termes des travaux cohérents qui ne nécessiteront pas de reprises inutiles et n’engendreront pas de désordres. Par exemple, le remplacement des fenêtres doit systématiquement amener à une réflexion sur la ventilation du bâtiment. La reprise de l’électricité des parties communes pourra s’accompagner d’améliorations esthétiques… On informera cependant que les nuisances créées par les travaux pourront être plus importante s car échelonnées sur une période de temps plus longues.

8) Accompagner les occupants

Le facteur sociologique des opérations de réhabilitation est un élément crucial pour la réussite du projet.
En effet, toute opération de réhabilitation en copropriété repose sur la confiance que les propriétaires et les résidents auront envers l’équipe de conception et de travaux, le conseil syndical et les entreprises qui réaliseront les travaux.
Il est important alors qu’un véritable lien soit tissé autour de l’acceptation des travaux par les propriétaires et les résidents et que les campagnes de communication et que les campagnes de communications engagées lors des phases de diagnostics et conception soit maintenues pendant les travaux. L’équipe de maitrise d’œuvre doit prévoir une forte présence auprès des occupants lors des travaux et après réception pour répondre aux interrogations et désamorcer les inquiétudes.

9) Instrumenter pour vérifier que ça marche

L’analyse de résultats issus de capteurs préalablement installés avant la rénovation permet la vérification d’un changement lié à la rénovation voire le réglable fin du système installé. L’instrumentation est donc une étape essentielle pour s’assurer que le système est fonctionnel et correctement paramétré. Il permet aussi de faire un retour quantifié et qualifié à la copropriété sur l’intérêt de l’investissement. Cette étape crédibilise totalement le travail du bureau d’études voire permet de rebondir sur une nouvelle action de rénovation. Depuis quelques années, la miniaturisation des capteurs fonctionnant sur batterie permet la réalisation d’une instrumentation discrète et donc ne générant pas d’inconfort visuel important.

10) Impliquer les prestataires de maintenance dans la réussite

Une fois que les entreprises ont achevé leur travail et que la rénovation est terminée, les prestataires de maintenance prendront le relais pour assurer les maintenances préventive et curative de la copropriété, selon le contrat signé. Cette phase de transition est majeure pour la pérennité de la rénovation réalisée et se doit d’être accompagnée afin qu’elle soit la plus complète possible pour faciliter le travail les futurs intervenants. Des contrats de maintenance avec intéressement et pénalité permettront de veiller au maintien de la performance ciblée par la rénovation énergétique dans le temps.

Pourquoi signer la charte ?

La Charte Réno vous permet d’indiquer à vos interlocuteurs que vous entreprenez une démarche d’accompagnement rapproché et adapté au monde de la copropriété.
ICO s’engage à vous transmettre toutes les analyses réalisées autour de la rénovation en copropriété (performance des travaux, taux de transformation audit/travaux, difficultés rencontrées, …). Une rencontre annuelle vous sera proposée pour échanger autour de la charte, de la rénovation en copropriété et des actions pouvant être menées pour augmenter la massification de la rénovation. Vous profiterez également de toute la communication d’ICO autour de la charte.

Mes engagements

Les signataires s’engagent également à promouvoir la charte ICO dans leur quotidien en :

  • Citant la charte ICO dans leur rapport concernant la rénovation énergétique de copropriété (Audit, document de MOE, …)
  • Indiquant sur son site internet l’adhésion à la charte Réno
  • En alimentant la base Rénovation Logements https://brl.energiesdemain.com/portail
  • En répondant au questionnaire annuel transmis par ICO sur l’utilisation de la charte
  • En participant à l’évènement annuel “Charte Copro” qui permettra d’échanger autour de la charte et de la rénovation.

 

Processus de signature de la Charte Réno ICO

Vous êtres bureau d’étude thermiques, syndic, maître d’œuvre, exploitant ou entreprise de rénovation. Vous vous identifiez dans cette démarche et souhaitez participer à l’évolution des pratiques en matière de rénovation énergétique de copropriété, alors vous pouvez signer la charte.

Complétez le formulaire en ligne et signez les conditions d’utilisation de la charte. Le comité de la charte étudiera votre demande de signature et vous renverra la charte signée des 2 parties.

Votre nom apparaîtra sur le site ICO et vous serez informé de toutes les publications et évènements liés à la charte.

FORMULAIRE DE SIGNATURE DE LA CHARTE

CONDITIONS D'UTILISATION DE LA CHARTE

CHARTE RENOVATION COPRO

FORMULAIRE DE SIGNATURE DE LA CHARTE

CONDITIONS D'UTILISATION DE LA CHARTE

CHARTE RENOVATION COPRO

Les signataires de la charte Réno

Bureaux d’études :

Exploitants :

Architectes :

Syndics :

Borne et Delaunay (06) – www.borne-delaunay.com

 

 

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